dimanche 15 décembre 2019

Le Dessin des mots, David Dumortier et Marion Massip... depuis son carnet Forêt des Signes

Troisième carnet édité,
Forêt des signes 
propose des poèmes en prose de Marion Massip :
Dans la texture volontiers kitsch d’un satin de jeune fille (mais le rose en serait profond), s’opère une saignée, une éclaboussure au vitriol ou au chlore. Marion Massip n’est-elle pas, comme elle dit, une femme surexposée ?
Elle évoque, en approchant l’universel, ces paradoxes de la jeunesse que la maturité oublie volontiers en croyant les avoir résolus. Mais le sait-elle seulement, elle qui cherche au-delà du miroir ?

Forêt des signes  de Marion Massip, 4,50 euros

Marion Massip n’a pas 25 ans, elle est étudiante en Lettres Modernes à Grenoble, elle est éclectique. Elle aime la poésie (française) de Baudelaire et René Char, la littérature (américaine : Gertrude Stein, Sallinger qu’elle aime citer) ; elle lit Lao Tseu. Son écriture rend compte de son appréhension du monde et d’elle-même : asymétrique, peu ponctuée, avec autant d’affection que de révolte contenue, et une indéfectible sympathie pour les mots coupés.

C'était en 2012.
Elle aime toujours les mots.

Aujourd'hui, Marion Massip écrit toujours, photographie toujours, produit autant de collages, et publie avec David Dumortier, Le Dessin des mots, aux éditions La Renverse. Voilà ce qu'annonce l'éditeur :
"Dans cet étrange dictionnaire poétique, David Dumortier dessine de douces et surprenantes définitions et Marion Massip écrit des images folles et décalées."

Cordes pincées


J'ai le goût des cordes pincées. Et si j'admire l'ardeur, la grâce et la hardiesse d'Héloïse de Jenlis sur sa harpe claire, j'apprécie fort, toujours, la virtuosité de Toumani Diabaté et Ballaké Sissoko avec leur duo de koras aigres et vives...
Koras ! 


Ou Toumani Diabaté avec la guitare d'Ali Karka Touré...