lundi 11 février 2013

Notes de travail : Intuitions d'échos pour Jean-Marie Gleize et l'opacité du réel

Intuitions d'échos entre L'Insurrection qui vient, du Comité invisible et Tarnac, un acte préparatoire, de J.-M.Gleize. Notes de travail (cahier violet)




Notes du soir (cahier violet). Intuitions d'échos entre la revue FAIRE PART 26/27, La Poésie n'est pas une solution et Tarnac, un acte préparatoire, de J.-M.Gleize. Notes de travail (cahier violet)

Notes du soir (cahier violet) en écoutant


 Playlist sublime, dans le registre pathétique
Keep The Streets Empty For Me, Fever Ray




Shame and Fortune, The Yeah Yeah Yeahs
Dépression au-dessus de jardin, Catherine Deneuve







Baby Alone In Babylone, Jane Birkin
Tombe la neige, Adamo





Notes sur Crio cuervos, Canal Sud, 30 janvier 2013

Notes à l'écoute de l'émission sur Canal Sud : "Crio cuervos"

lundi 21 janvier 2013

Parce que ça fait plus d'un mois que ça dure...


Quelques minutes pour se rappeler que ça fait plus d'un mois que ça dure... et que Télébocal oeuvre toujours pour un journalisme réel et critique...

Manifestation : Pas de mariage pour tous


Il y a plus d'un mois :

SOS tout petit - Reportage Télébocal sur manifestations anti-IVG


lundi 17 décembre 2012

Parce que nous en sommes

Parce que nous sommes descenduEs ce week-end dans la rue... parce que nous en sommes et "pour des alliances sans conditions, sous toutes les formes possibles" Ou quand ça gêne quand les sexualités non-hétérosexuelles (entendez, selon le point de vue : relations anormales / relations diverses, créatives et saines sous toutes les formes possibles) : qui ça gêne et pourquoi ça gêne que je dorme, le soir, avec untel ou unetelle ? qui ça gêne et pourquoi ça gêne qu'il y ait des familles hors du cadre traditionnel papa-maman-enfant ? Et, rien que pour vous, parce que vous le valez bien, voici le conte de Noël des Panthères Roses :

samedi 28 juillet 2012

Passe par les villages, Peter Handke

Joue le jeu.
Menace le travail encore plus.
Ne sois pas le personnage principal.
Cherche la confrontation.
Mais n’aie pas d’intention.
Évite les arrière-pensées.
Ne tais rien.
Sois doux et fort.
Sois malin, interviens et méprise la victoire.
N’observe pas, n’examine pas, mais reste prêt pour les signes, vigilant.
Sois ébranlable.
Montre tes yeux, entraîne les autres dans ce qui est profond,
prends soin de l’espace
et considère chacun dans son image.
Ne décide qu’enthousiasmé.
Échoue avec tranquillité.

Surtout aie du temps et fais des détours.
Laisse-toi distraire.
Mets-toi pour ainsi dire en congé.
Ne néglige la voix d’aucun arbre, d’aucune eau.
Entre où tu as envie d'entrer et accorde-toi le soleil.
Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus,
penche-toi sur les détails, pars où il n’y a personne,
fous-toi du drame du destin, dédaigne le malheur,
apaise le conflit de ton rire.
Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit,
et que le bruit des feuilles devienne doux.

Passe par les villages, je te suis.


Extrait de Par les villages, pièce de Peter Handke

DANS LE COULOIR DU CAMPUS - Faustin Keoua Leturmy

lundi 4 juin 2012

Forêt des signes, Marion Massip

La Pierre qui Roule est une "maison d’édition" nomade, qui n’a d’autre statut d’existence que ses publications et les personnes qui y collaborent. Créées en 2008, pour des besoins d’autoproduction, les éditions La Pierre qui Roule ne cessent, comme leur nom l’indique, de déménager et de s’enrichir de rencontres. En un mot, ce sont ces rencontres qui font les livres, élaborés dans le Morvan, à Grenoble ou sur les monts du Pilat : j’édite des rencontres, pour le seul plaisir que cela nous procure, et dans des collectifs plus ou moins éphémères dont les adresses successives disparaissent au fur et à mesure, histoire de brouiller les pistes (squat d’artistes, maison communautaire vouées à la destruction, collectif rural  d’habitat groupé...).
Alexis Garandeau

La Pierre qui Roule persévère avec un nouveau titre dans ce format anodin pour ce qui commence désormais à faire une collection de Carnets Poétiques & éventuellement Illustrés (ce nom serait bien pompeux vu la modestie du résultat).
Cette humble collection de Carnets prend la forme de livrets format carte postale (100 X 148 mm), de 12 à 20 pages intérieures. Chaque titre bénéficie d’un tirage de 120 à 300 exemplaires.
La couverture est imprimée sur Rives Tradition 250 g, et comporte le titre de l’ouvrage, une illustration ou un visuel choisi par l’éditeur, et le logo de l’éditeur. Le nom de l’auteur n’apparaît que sur la page de titre intérieure. Le texte est composé exclusivement en Rotis Sans, d’un corps de 10 points, et en ses variantes (ses différentes casses et corps, italique, gras, etc.). La quatrième de couverture indique le nom de l’auteur, comporte éventuellement un mot signé de lui ou un texte de l’éditeur expliquant sa démarche ou "donnant un peu le ton". Il est aussi indiqué le nom de l’auteur du visuel de couverture, ainsi que les mentions légales et obligatoires (prix et n° ISBN).
Cette collection s’intéresse à des univers poétiques et subjectifs, sans restriction de forme : des choses à dire, un regard personnel, une vision intérieure du monde, des images bien à soi… en toute modestie.

Troisième carnet édité (2012),
Forêt des signes 
propose des poèmes en prose de Marion Massip :
Dans la texture volontiers kitsch d’un satin de jeune fille (mais le rose en serait profond), s’opère une saignée, une éclaboussure au vitriol ou au chlore. Marion Massip n’est-elle pas, comme elle dit, une femme surexposée ?
Elle évoque, en approchant l’universel, ces paradoxes de la jeunesse que la maturité oublie volontiers en croyant les avoir résolus. Mais le sait-elle seulement, elle qui cherche au-delà du miroir ?
Forêt des signes  de Marion Massip, 4,50 euros

Marion Massip n’a pas 25 ans, elle est étudiante en Lettres Modernes à Grenoble, elle est éclectique. Elle aime la poésie (française) de Baudelaire et René Char, la littérature (américaine : Gertrude Stein, Sallinger qu’elle aime citer) ; elle lit Lao Tseu. Son écriture rend compte de son appréhension du monde et d’elle-même : asymétrique, peu ponctuée, avec autant d’affection que de révolte contenue, et une indéfectible sympathie pour les mots coupés.