jeudi 15 mai 2008

Bonjour

Bonjour, lecteur ou lectrice, habituéE (oui, je sais que ce blog fait partie des favoris de certains, si si !) ou nouveau venuE.
Je vous trouve bien silencieux-se.
J'attends vos commentaires. Dites moi comment vous vous retrouvez dans ces petits cailloux, si vous aimez, si vous n'aimez pas, quel est votre texte préféré ; dites moi si vous lisez le matin ou le soir ; dites moi comment va votre grand-mère...
...Mais parlez moi.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Alexis,
je m'interroge sur ton envie de commentaires de notre part, nous, lecteurs. L'avis des autres nous importe trop souvent, je trouve; il nous limite, nous borne, non?
(je comprend, en même temps, que le processus de résidence soit un petit enfermement, et ce qu'il peut avoir de frustrant, peut-être...?)
Je trouve plus intéressant, pour ma part, de te regarder écrire, de te lire, en m'abstenant de te commenter. C'est sans doute bien égoïste, je te l'accorde.
Je peux seulement te confier que je vais sur ton blog plutôt le week-end, quand je suis chez moi, que le temps s'étire, et que j'ai envie d'ouvrir une fenêtre sur l'ailleurs...
Je le fais à chaque fois avec un grand intérêt. J'ai trouvé particulièrement intéressant le récit de ton rêve au début, la description de cette maison rêvée.
Te souhaite encore beaucoup d'inspiration et de rêves.
Cyril

Alexis a dit…

Merci Cyril pour ton message.
Je comprends, et c'est souvent le retour qu'on m'a fait, le désir de "ne pas intervenir". Et peut-être en effet, donné-je trop d'importance aux lecteurs. Mais je suis dans cette problématique ces temps-ci : pourquoi écrire ? Pour qui écrire ? Qu'écrire qui soit lisible ?
Et je ne trouve pas de réponse !
Vos encouragements et commentaires me sont donc essentiels...

Anonyme a dit…

Pour revenir sur mon message d'hier: toute écriture sous-entend la lecture, et donc un lecteur, par essence.
Je pense que l'on écrit, que l'on peint, que l'on fait des films pour que les autres regardent; un compositeur compose pour qu'un public écoute sa musique, etc.
Mais finalement, j'ai aussi entendu des auteurs dirent qu'ils écrivaient d'abord pour eux! (il me faudrait rechercher ça, peut-être chez Duras, dans ses textes sur l'écriture?)
Si l'on écrit pour soi, d'abord; n'est-ce pas alors plus libératoire?
Cyril

Alexis a dit…

Oui, Duras, certainement... Nous en parlerons de vive voix.
Ce que tu dis est entendu, et j'écris en effet d'abord dans le plaisir d'écrire. Mais une fois cela posé, ce plaisir solitaire -sic- n'est pas toujours ni restituable (trop autobiographique ou quotidien, forme rop spontannée ou brouillon), ni même intéressant pour un potentiel lecteur. Et les journeaux intimes d'écrivains (et je pense, là, ces temps-ci, beaucoup à Virginia Woolf et Hervé Guibert, dont les journeaux sont à proprement parler somptueux) ne sont lisibles qu'au regard de leur oeuvre publiée et pensée pour l'être... Nous en parlions avec l'artiste qui m'a invité ici : Ecrire, oui, mais quoi ?
Marguerite Duras excelle à écrire sur l'écriture, dans "La Douleur" par exemple, autant que des oeuvres de fiction. Ces temps-ci, je suis incapable d'écrire de la fiction (il est possible que cela soit différent depuis hier)... Ce ne sont juste que des petites formes très courtes, très disparates, dont je ne sais que faire... Du coup, et c'est peut-être là ma question, comment les faire lire ?