J'ai rencontré Arnaud Friedmann à ce fameux Salon du Livre de Saulieu. Après avoir félicité un autre auteur, s'intéressant aux femmes du XVIIIè siècle - parce qu'il se parfumait au Grey Flannel, très audacieux dans ses effluves de... violette, que je peux reconnaître entre tous (parfum désuet et précieux aujourd'hui).
Je n'aime pas parler aux auteurs. Je n'ai rien à leur dire, ou rarement ; je n'ai pas toujours lu leur(s) livre(s), ce qui est une faute de goût de leur point de vue ; cela ne m'intéresse pas de partager des ficelles avec eux - parce que je n'en ai pas : quand j'écris, je ne sais pas ce que je fais avant de l'avoir fini, ce qui est rare, autant le dire. J'aime les auteurs quand ils sont des amis , ou quand je les édite, ce qui revient pour moi à la même chose (j'édite des rencontres et je le revendique comme tel) : Aurélye Perrette, Fred Helle, Ernest Boursier-Mougenot, bientôt Marion Massip et Franck Bailliet j'espère
Je cherchais Ernest Boursier-Mougenot (L'Amour du banc chez Actes Sud qui fait référence auprès des designers et des architectes, Les Animots de Buffon à l'Escargot Savant, et bientôt Vers mal arrimés à... La Pierre qui Roule), le voisin de table d'Arnaud Friedmann, et je me suis laissé séduire, c'est le cas de le dire.
"Qui est Ernest ? répondit-il à ma question. Maintenant que vous êtes là, vous regarderez bien mes livres." Contraint comme un écolier mal appris, j'ai donc regardé ses livres.
Son Jeanne en juillet, aux éditions de la Boucle, est étonnant. Prendre le point de vue d'un personnage complètement étranger à soi me paraissait une méthode pour moi inabordable, à cent lieux de ce que je tente paresseusement de faire. Prendre le point de vue d'une femme enceinte, quand on est un homme, me semblait douteux - mais il est vrai que le milieu féministe qui m'entoure donne parfois de préjugés. Arnaud Friedmann s'en tire avec sobriété et justesse, avec charme en effet, si je peux être objectif à ce niveau-là.
Comme quoi, de rencontrer les auteurs...
Je n'aime pas parler aux auteurs. Je n'ai rien à leur dire, ou rarement ; je n'ai pas toujours lu leur(s) livre(s), ce qui est une faute de goût de leur point de vue ; cela ne m'intéresse pas de partager des ficelles avec eux - parce que je n'en ai pas : quand j'écris, je ne sais pas ce que je fais avant de l'avoir fini, ce qui est rare, autant le dire. J'aime les auteurs quand ils sont des amis , ou quand je les édite, ce qui revient pour moi à la même chose (j'édite des rencontres et je le revendique comme tel) : Aurélye Perrette, Fred Helle, Ernest Boursier-Mougenot, bientôt Marion Massip et Franck Bailliet j'espère
Je cherchais Ernest Boursier-Mougenot (L'Amour du banc chez Actes Sud qui fait référence auprès des designers et des architectes, Les Animots de Buffon à l'Escargot Savant, et bientôt Vers mal arrimés à... La Pierre qui Roule), le voisin de table d'Arnaud Friedmann, et je me suis laissé séduire, c'est le cas de le dire.
"Qui est Ernest ? répondit-il à ma question. Maintenant que vous êtes là, vous regarderez bien mes livres." Contraint comme un écolier mal appris, j'ai donc regardé ses livres.
Son Jeanne en juillet, aux éditions de la Boucle, est étonnant. Prendre le point de vue d'un personnage complètement étranger à soi me paraissait une méthode pour moi inabordable, à cent lieux de ce que je tente paresseusement de faire. Prendre le point de vue d'une femme enceinte, quand on est un homme, me semblait douteux - mais il est vrai que le milieu féministe qui m'entoure donne parfois de préjugés. Arnaud Friedmann s'en tire avec sobriété et justesse, avec charme en effet, si je peux être objectif à ce niveau-là.
Comme quoi, de rencontrer les auteurs...
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