Photographie extraite de "Petit Palais", par Antoine Stephani
Livre de photos d'Antoine Stephani et (très beau texte) texte de François Bon
Cliquer sur la photo vous emmène sur le site du photographe
Tous les jours, ou quasi, je sors de la maison et je prends le bus 26 avec les étudiants, et les gens de la cité Saint-Augustin et du quartier Teyssère. Les transports en communs font partie intégrante de mon travail. Comment et pourquoi, je ne sauarais le dire. Je descends à la Villeneuve et je marche jusqu'à la rue Ponsard, où j'ai mon atelier-bureau, en collectif avec les passeurs. Tous les jours ou quasi, je passe un temps dans cette maison vide, vacante, disponible, et c'est ce vide et cette disponibilité qui me permet de travailler.Livre de photos d'Antoine Stephani et (très beau texte) texte de François Bon
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Certains jours, je m'y rends à vélo : j'ai trouvé un raccourci qui passe, entre les jardins des villas, les terrains vagues et les stades sous le soleil, pratiquement des Taillées à la Bajatière. Puis c'est une piste mal bitumée et des trottoirs qui m'amènent à la rue P.
Au bout de la rue : un Petit Palais Vacant.
On y pense, on y crée, on y travaille. Tous les 15 jours, on y enchaîne un déjeuner entre cohabitantes, une séance de travail des passeurs, un re-debrieffing entre cohabitants et un atelier vélo avec un verre de vin rouge. Si je raconte ma journée de travail, épuisé de ces longues réunions, on me regarde, l'air de dire : c'est cool, tes journées de travail, c'est comme des vacances.
De la vacance, précisément. C'est mon travail aussi.
1 commentaire:
de très belles photos du Petit Palais
beauté des lieux inoccupés, vacants, entre deux occupations...
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