Semaine 9 (du 26 mai au 1er juin)
Apéro-réunion au Brise Glace, présentations, rencontre avec le collectif, spontanéité, enjeux… Prise de conscience de ces énergies. Bouleversements dès le lendemain. Décision favorable du collectif pour la reconduction des résidences invitations : Echelle 5 se transforme en échelle 7, sur le nombre de mois disponibles depuis janvier.
Regain d’énergie, reprise des séances de lecture et recherches à la bibliothèque.
L’Isère est grosse et monstrueuse des pluies continuelles. Longue promenade en vélo pour tenter d’inspirer l’énergie du flot et s’apaiser du fort mélange air et eau.
Je prends résolument mes habitudes à la boulangerie de la rue Saint-Laurent où le patron distrait me sourit gentiment.
Réflexions à vide sir Fleurs, Jardins et Poèmes en tous sens. Accumulation d’Instantanés et travail sur le hors champ.
Nouvelles idées pour poursuivre le travail Comme une sorte de journal intime, série de peintures initialement exposées au Hangar 11, à Ouagadougou.
Rencontre avec Michel et le groupe pour le projet évoqué la semaine dernière.
Dans l’ensemble, des rencontres et de l’exotisme qui viennent me distraire, sinon me soutenir.
Semaine 10 (du 2 au 8 juin)
Dixième semaine de résidence.
Clair besoin de lecteurs, de critiques, de retour.
Mais problème de la restitution : que restituer de mes bouts de textes et petits travaux ?
Les choses se font par étapes, plutôt aléatoires et imprévisibles. Alors que je demandais via le blog, des commentaires à mes lecteurs (cf. Bonjour), dans un travail tourné vers l’extérieur (projet danse-musique), j’étais moi-même dans un silence d’écriture. Mais même sans écrire avec un stylo sur du papier (et encore, cela est faux), j’étais en travail sur l’écriture elle-même, sans réponse et presque suffocant : écrire n’est pas difficile, la question est écrire quoi. Et de là : comment écrire ? à qui écrire ? pourquoi écrire et écrire pour qui ?
D’où mon besoin de sentir les lecteurs et lectrices.
À cette étape, j’ai besoin d’une pause.
Et j’ai nécessité de poser des objets devant moi : quelques textes demandent une mise en forme. Besoin de restitution et d’objets.
Toujours dans la problématique de la forme, j’écris ces temps-ci sur de grands formats, j’ai envie de travailler sur tissu, espérant, mais doutant, qu’interviennent d’autres formes d’écriture.
Mais peut-être ce désir d’objets-formes extérieurs est-il une fausse piste à la question de l’objet de l’écriture même ?
Cette élision est du moins la seule forme acceptable que je sois en mesure de donner.
Apéro-réunion au Brise Glace, présentations, rencontre avec le collectif, spontanéité, enjeux… Prise de conscience de ces énergies. Bouleversements dès le lendemain. Décision favorable du collectif pour la reconduction des résidences invitations : Echelle 5 se transforme en échelle 7, sur le nombre de mois disponibles depuis janvier.
Regain d’énergie, reprise des séances de lecture et recherches à la bibliothèque.
L’Isère est grosse et monstrueuse des pluies continuelles. Longue promenade en vélo pour tenter d’inspirer l’énergie du flot et s’apaiser du fort mélange air et eau.
Je prends résolument mes habitudes à la boulangerie de la rue Saint-Laurent où le patron distrait me sourit gentiment.
Réflexions à vide sir Fleurs, Jardins et Poèmes en tous sens. Accumulation d’Instantanés et travail sur le hors champ.
Nouvelles idées pour poursuivre le travail Comme une sorte de journal intime, série de peintures initialement exposées au Hangar 11, à Ouagadougou.
Rencontre avec Michel et le groupe pour le projet évoqué la semaine dernière.
Dans l’ensemble, des rencontres et de l’exotisme qui viennent me distraire, sinon me soutenir.
Semaine 10 (du 2 au 8 juin)
Dixième semaine de résidence.
Clair besoin de lecteurs, de critiques, de retour.
Mais problème de la restitution : que restituer de mes bouts de textes et petits travaux ?
Les choses se font par étapes, plutôt aléatoires et imprévisibles. Alors que je demandais via le blog, des commentaires à mes lecteurs (cf. Bonjour), dans un travail tourné vers l’extérieur (projet danse-musique), j’étais moi-même dans un silence d’écriture. Mais même sans écrire avec un stylo sur du papier (et encore, cela est faux), j’étais en travail sur l’écriture elle-même, sans réponse et presque suffocant : écrire n’est pas difficile, la question est écrire quoi. Et de là : comment écrire ? à qui écrire ? pourquoi écrire et écrire pour qui ?
D’où mon besoin de sentir les lecteurs et lectrices.
À cette étape, j’ai besoin d’une pause.
Et j’ai nécessité de poser des objets devant moi : quelques textes demandent une mise en forme. Besoin de restitution et d’objets.
Toujours dans la problématique de la forme, j’écris ces temps-ci sur de grands formats, j’ai envie de travailler sur tissu, espérant, mais doutant, qu’interviennent d’autres formes d’écriture.
Mais peut-être ce désir d’objets-formes extérieurs est-il une fausse piste à la question de l’objet de l’écriture même ?
Cette élision est du moins la seule forme acceptable que je sois en mesure de donner.
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